Ben oui, ben oui, il nous en a fallu du temps pour revenir de Mada... Eh bien non, une heure et demie à tout casser. C'est juste qu'entre le boulot, les week-ends chargés et une panne informatique qui ne s'est pas laissé facilement abattre, eh bien j'ai totalement délaissé le blog.
Alors aujourd'hui, je serais bien en peine d'être exhaustif sur nos aventures depuis notre fameux départ pour Mada. En bon synthétiseur (non pas l'instrument), je vais procéder par thèmes.
Madagascar. Trois semaines de dépaysement total, ô bonheur d'un pays aussi splendide que misérable, tellement varié et tellement vivant. Les paysages, dénichés au détour de plus de 1000 km en taxi-brousse, en chaussures de marche, en pirogue à voile, en charrette à zébu, en pousse-pousse, en train.... des vallées tapissées de rizières verdoyantes et de villages de cases rouges comme la terre qui affleure sur les croûtes érodées des versants, rouges comme les pistes caillouteuses qui s'écartent du ruban d'asphalte... cette route de bitume, cette fameuse RN7 que nous avons suivie de Tana la capitale jusqu'à Tuléar au sud-ouest...
Tana la foisonnante de vie et de misère, sa charmante et tortueuse ville haute surplombant des bidonvilles que nous n'avons pas même pénétrés...
Alors aujourd'hui, je serais bien en peine d'être exhaustif sur nos aventures depuis notre fameux départ pour Mada. En bon synthétiseur (non pas l'instrument), je vais procéder par thèmes.
Madagascar. Trois semaines de dépaysement total, ô bonheur d'un pays aussi splendide que misérable, tellement varié et tellement vivant. Les paysages, dénichés au détour de plus de 1000 km en taxi-brousse, en chaussures de marche, en pirogue à voile, en charrette à zébu, en pousse-pousse, en train.... des vallées tapissées de rizières verdoyantes et de villages de cases rouges comme la terre qui affleure sur les croûtes érodées des versants, rouges comme les pistes caillouteuses qui s'écartent du ruban d'asphalte... cette route de bitume, cette fameuse RN7 que nous avons suivie de Tana la capitale jusqu'à Tuléar au sud-ouest...
Tana la foisonnante de vie et de misère, sa charmante et tortueuse ville haute surplombant des bidonvilles que nous n'avons pas même pénétrés...
Tant d'images, tant d'ambiances, tant de visages de gamins souriants jusqu'aux oreilles, demandant un stylo, une savonnette, de l'argent et que sais-je encore... mais jouant et respirant la joie jusqu'à plus soif. Sur notre parcours, nous avons vu une grande pauvreté mais pas cette famine maladive qui ronge la vie.
Allez deux, trois anecdotes en vrac. Comme cette journée road-movie par exemple. Du départ à l'aube dans le décor de savane du massif de l'Isalo,

Bref, je m'arrêterai là, tant les autres journées pourraient mériter les mêmes éloges. Un périple de dix heures en train brinquebalant dans la forêt tropicale humide, à travers dix-sept étapes comme autant de villages reliés au monde par ces seuls rails... ces gens acourant aux vitres des wagons pour vous vendre le moindre écrevisse, le moindre beignet à la banane et autres petites saucisses....
Je pourrais vous parler aussi des courses-poursuites aux lémuriens nocturnes à la frontale, des sollicitations incessantes des malgaches envers nous les vazahas (étrangers) et leurs regards ahuris dans les campagnes, les gamins, encore les gamins, les marchés qui pullulent de fruits et légumes, de bouts de viandes et de poissons (mal)odorantes et pleins de mouches, les rues pleines d'échoppes d'un autre âge... réparateurs de vélo, soudeurs, coiffeurs dans un coin de case, vendeurs de petits tas de charbons et de fagotins de bois... De ces sculpteurs orfèvres du bois... des marchandages à tout coin de rue... de ces pistes cabossées... de ces délicieuses brochettes de zébu... de ces forêts remplies de ravenales, ces arbres du voyageur emblèmes de Madagascar... de cette rando-bivouac dans le parc minéral de l'Andringitra et du sketch cahotique en taxi-brousse pour y parvenir... de ces pileuses de maïs... des champs de coton et des chargements dantesques des taxi-brousses...
Allez j'arrête là... et je termine en vous avouant notre énorme frustration : au pays le plus photogénique qui soit, notre piètre appareil photo numérique nous a lâchés très très vite, nous obligeant à dénicher un ou deux machins jetables vomissant des photos trop pâles et mal cadrées, ou même des photos prises, honte à nous, au téléphone portable.... alors je vous en mets quelques-unes quand même... sachant qu'on en a récupéré des fantastiques prises par un Italien fan de photo (et très doué) qui a suivi notre route durant quelques jours...